Réseau de surveillance volontaire des lacs

Physicochimie

• Le Lac Ludger compte 2 stations de surveillance. Cette fiche présente les résultats de la station 0153A. Une excellente estimation de la transparence moyenne estivale de l’eau a été obtenue par 13 mesures de la profondeur du disque de Secchi. Cette transparence de 2,5 m caractérise une eau trouble. Cette variable situe l'état trophique du lac à cette station dans la zone de transition méso-eutrophe.

• La concentration moyenne de phosphore total trace mesurée est de 4,8 µg/l, ce qui indique que l’eau est peu enrichie par cet élément nutritif. Cette variable situe l'état trophique du lac à cette station dans la classe oligotrophe.

• La concentration moyenne de chlorophylle a est de 4,4 µg/l, ce qui révèle un milieu dont la biomasse d’algues microscopiques en suspension est élevée. Cette variable situe l'état trophique du lac à cette station dans la classe mésotrophe.

• La concentration moyenne de carbone organique dissous est de 5,6 mg/l, ce qui indique que l’eau est colorée. La couleur a donc une incidence sur la transparence de l’eau.

État trophique et recommandations

• Les variables physicochimiques mesurées à la station 0153A donnent des signaux discordants, mais l'état trophique du lac se situe vraisemblablement dans la zone de transition oligo-mésotrophe. Le sommaire des résultats des années de suivi pour cette station est illustré dans la fiche pluriannuelle.

• L'intégration des données recueillies à chacune des stations de surveillance permet de situer l'état trophique du Lac Ludger dans la zone de transition oligo-mésotrophe. Ce lac présente certains signes d'eutrophisation. Afin de ralentir ce processus, le MELCCFP recommande l'adoption de mesures pour limiter les apports de matières nutritives issues des activités humaines. Cela permettrait de préserver l'état du lac et ses usages.